Aujourd’hui mercredi, les bulldozers d’occupation israéliens ont démoli une maison palestinienne au nord-est de la ville de Jérusalem occupée, une à Hébron et une autre au Néguev, selon des sources locales palestiniennes.
Les mêmes sources ont révélé que les forces armées israéliennes, accompagnées par des renforts militaires, ont démoli une maison sous construction, d’un citoyen palestinien, près de la ville de Jérusalem occupée.
Par ailleurs, les autorités de l’occupation ont notifié de démolir une habitation palestinienne à l’est de la ville de Jérusalem, donnant un délai de 7 jours à la famille, de 7 personnes, pour la détruire.
A Hébron, les forces armées israéliennes ont également détruit une maison, agressant ses habitants, à l’est de la ville.
La maison de 100 mètres carrées, habitée par 10 personnes, se trouvent à l’est de la ville et a été démolie sans aucun préavis.
Au Néguev, les bulldozers israéliens ont démoli deux maisons des citoyens, sous prétexte de construction sans permis, sous la protection de la police israélienne.
Il est à mentionner que les territoires palestiniens occupés de 1948 témoignent récemment une campagne de démolitions des maisons, sous prétexte de construction sans permis.
Les autorités d’occupation ont démoli depuis le début de l’année 2021 au moins 474 bâtiments appartenant à des Palestiniens, dont 150 bâtiments financés par des donateurs. Ces bâtiments ont été confisqués ou alors leurs propriétaires ont été contraints de les démolir, selon un récent rapport d’OCHA.
Ces démolitions ont causé le déplacement de 656 Palestiniens, dont environ 359 enfants, dans différentes régions de Cisjordanie.
Il importe de mentionner qu’Israël pratique la politique des démolitions de maisons comme mesure punitive contre les familles des martyrs et des prisonniers palestiniens. Cela entre dans le cadre des punitions collectives, pourtant interdites en droit international. La personne concernée encourt la mort ou la détention, mais sa famille est également punie par la démolition de sa maison, de son histoire, de sa mémoire, en plus de la perte du fils.
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WAFA
