Gaza, le 15 février 2021 – Des véhicules militaires israéliens ont infiltré aujourd’hui la frontière de Gaza, à l’est de la ville de Jabaliya au nord de la Bande de Gaza, et rasé des terres agricoles, selon le correspondant de WAFA.
Il a ajouté que les chars et les bulldozers militaires israéliens ont avancé de plusieurs dizaines de mètres à l’est de la ville dans l’enclave côtière assiégée du sud, rasé de grandes étendues de terres agricoles près de la frontière et érigé des monticules de terre dans la région.
Les forces d’occupation israéliennes franchissent régulièrement les frontières de Gaza pour détruire des terres et construire des monticules de terre dans le cadre de la création d’une zone tampon le long des frontières inaccessibles aux Palestiniens.
Israël applique unilatéralement une zone tampon de 300 mètres de profondeur à l’intérieur de la bande de Gaza sur leurs frontières communes et tire souvent sur quiconque pénètre dans cette zone.
Quatorze ans après le « désengagement » israélien de Gaza, Israël ne s’est pas réellement désengagé de Gaza ; il garde toujours le contrôle de ses frontières terrestres, de l’accès à la mer et à l’espace aérien.
Deux millions de Palestiniens vivent dans la bande de Gaza, qui a été soumise à un blocus israélien punitif et paralysant pendant 12 ans et à des assauts répétés qui ont gravement endommagé une grande partie des infrastructures de l’enclave.
Les 2 millions d’habitants de Gaza restent sous occupation « contrôlée à distance » et un siège strict, qui a détruit l’économie locale, étranglé les moyens de subsistance des Palestiniens, les a plongés dans des taux de chômage et de pauvreté sans précédent et coupés du reste des territoires palestiniens occupés et le monde entier.
Gaza reste un territoire occupé, n’ayant aucun contrôle sur ses frontières, ses eaux territoriales ou son espace aérien. Pendant ce temps, Israël assume très peu de ses responsabilités en tant que puissance occupante, ne répondant pas aux besoins fondamentaux des civils palestiniens vivant sur le territoire.
Tous les deux Palestiniens sur trois à Gaza sont des réfugiés de terres à l’intérieur de ce qui est maintenant Israël. Ce gouvernement leur interdit d’exercer leur droit au retour tel que consacré par le droit international parce qu’ils ne sont pas juifs.
La source: WAFA
