Friday, March 29, 2024

31 prisonnières dont 10 mères palestiniennes dans les geôles israéliennes

Le Club du prisonnier palestinien a révélé aujourd’hui qu’Israël emprisonne 31 femmes palestiniennes dans ses prisons, y compris 10 mères et une fillette.

Dans un rapport publié aujourd’hui, à l’occasion de la fête des mères, qui tombe le 21 mars de chaque année, le Club du prisonnier a précisé que l’administration des prisons d’occupation prive les enfants des détenues des visites et leur permettant de les embrasser, sachant que l’administration pénitentiaire refuse de fournir un téléphone public, malgré les demandes depuis des années.

Israa Jaabees, Fadwa Hamada, Amani Al-Hashim, Shatha Odeh, Fatima Elyyan, Saadyeh Farajallah, Itaf Jaradat, Yasmine Shaaban, Khitam Sa’afeen et Shurooq Al-Badan, sont les 10 mères palestiniennes incarcérées dans les geôles d’occupation et privées de leurs enfants.

Shurooq Al-Badan, est condamnée à la détention administrative, une procédure qui permet à l’armée israélienne de détenir une personne pour une période de 6 mois maximum, renouvelable de manière indéfinie, sans inculpation ni procès.

Les prisonnières palestiniennes souffrent des conditions d’emprisonnement difficiles, notamment de négligence médicale, de refus d’éducation, de refus des visites familiales, y compris pour les mères de jeunes enfants, d’isolement cellulaire, de cellules surpeuplées souvent remplies d’insectes et de saleté, et qui manquent de lumière naturelle.

Les autorités pénitentiaires répondent rarement aux besoins personnels en matière de santé et d’hygiène, même dans les cas de détention de femmes enceintes.

De plus, la majorité des prisonnières palestiniennes sont soumises à une forme de torture psychologique et de mauvais traitements tout au long du processus d’arrestation et de détention, y compris diverses formes de violence corporelles qui se produisent telles que passages à tabac, insultes, menaces, fouilles et harcèlement explicite.

Lors de leur arrestation, les femmes détenues ne sont pas informées de l’endroit où elles sont emmenées et se voient rarement expliquer leurs droits pendant les interrogatoires. Ces techniques de torture et de mauvais traitements sont utilisées non seulement pour intimider les femmes palestiniennes détenues, mais aussi comme outils pour humilier les Palestiniennes et les contraindre à faire des aveux. Alors que les autorités pénitentiaires et les forces militaires israéliennes recrutent des femmes soldats pour détenir et accompagner les femmes détenues pendant les transferts, les femmes soldats responsables de ces procédures ne sont pas moins violentes envers les détenues palestiniennes que leurs homologues masculins.

La prisonnière Jérusalémite Israa Riyad Jamil Jaabis souffre toujours de la politique de la négligence médicale délibérée depuis sept ans.

Israa Jaabees, incarcérée dans la geôle israélienne ‘Ad-Damoun’, souffre toujours des brûlures dans son corps et ne peut pas porter toutes sortes de tissus sur son corps. Donc, elle a besoin de changer toujours ses habits à cause des es brûlures. Elle a besoin de subir plus de 8 opérations chirurgicales, mais l’administration pénitentiaire israélienne ne se soucie pas de son état.

Israa Jaabees (37 ans), de la localité de Jabl Al-Mukaber au sud de Jérusalem occupée, a été arrêtée le 11 octobre 2015, après que les soldats de l’occupation eurent ouvert le feu sur son véhicule, ce qui a conduit à l‘explosion du cylindre de gaz dans sa voiture, en conséquence, le feu a enflammé tout son corps et a subi de graves brûlures 60% de son corps. Elle a perdu 8 doigts et a souffert de distorsions au visage et au dos.

WAFA

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